En quête d'absolu, Caligula tyrannise, extermine, détruit, efface, réduit. Et la cité y consent. Elle tremble, elle maudit, elle complote, mais plie face au despotisme et à la cruauté. Dans sa pièce plusieurs fois remaniée, Albert Camus tend un miroir glaçant sur la folie humaine.
En choisissant de mêler deux versions de l’œuvre de Camus, Jonathan Capdevielle insuffle à son Caligula une impressionnante tectonique des écritures du plateau. Scénographie, musique, jeu organisent le chaos et rythment l'irrésistible chute du tyran. Un séisme intime et politique qui marie le grotesque à la recherche d'absolu.
La presse en parle...
" Ce sera le théâtre de tous les excès pour le Caligula de Jonathan Capdevielle. La pièce de Camus trouve un nouvel élan dans une surenchère d'idées extravagantes de mise en scène à la hauteur du personnage de Caligula, littéralement monstrueux parce que dictateur et artiste." Libération
" Tissant les deux versions du texte de Camus - l'une de 1941 et l'autre de 1958 -, Jonathan Capdevielle déploie cette pièce politique et poétique, assez bavarde et désuète, où le héros est le marionnettiste/manipulateur du pouvoir." Webthéâtre
" Ce Caligula ose tout. Il frôle l'absurde, passe par le kitsch, se met à parler italien, assume ses envies et ses besoins d'absolu entre grotesque, stupeur, violence pour démolir les cadres et rêver d'impossible." La Terrasse
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