La pièce s’ouvre sur la fuite de Dom Juan, loin d’Elvire qu’il a détournée de ses vœux de fidélité à Dieu. Tout au long des cinq actes, le séducteur impénitent ne cesse d'épouvanter, de séduire, d'abandonner, de pousser au blasphème, de tourner en dérision les valeurs qui l’entourent...
Dans une distribution resserrée, Emmanuel Daumas met en scène un road movie, au cours duquel le personnage sans scrupule voyage, bouge, s'enfuit. Il y a la mer et les forêts, des villes différentes, des maisons... sur un plateau pourtant nu. Et les mots de Molière traversent les siècles sans une égratignure dans cette chorégraphie brillante. Le mouvement vif de la mise en scène conduit vers des moments de bravoure pour les cinq interprètes qui passent allègrement d’un rôle à l’autre.
Éclats de presse
"L’efficacité est incontestable, ce Dom Juan se suit comme un feuilleton moderne décalé, jusque dans ses costumes." Le Monde
"Sur un ring en bois cerné de miroirs s’affrontent cinq excellents comédiens qui servent à merveille la langue si percutante de Molière." La Croix
"Sobre, magnétique, d’une grande clarté, (Laurent Lafitte) compose un séducteur sans afféterie, implacable dans sa folle addiction." Les Échos