Parce que l'automobile relève à la fois de la sociologie, de la géographie, de l'archéologie industrielle, de l'histoire, de l'urbanisme, des sciences politiques, elle est le lieu par excellence des confrontations pluridisciplinaires. À la frontière entre spectacle, arts visuels et recherches scientifiques, cette pièce n’est ni un hommage, ni une critique de la voiture, mais une œuvre composite.
Cette exploration s'appuie concrètement sur la puissance poétique des matériaux industriels qui compose l'automobile : carrosseries, optiques, dispositifs de sécurité, environnements sonores et sensoriels... Plus que de raconter une histoire, elle articule un ensemble de corps-objets, de matières en mouvement, de sculptures, de sons, d’extraits de textes allant de Jean Baudrillard à l’Autoguide Rousseau en passant par des émissions radiophoniques. En quête du théâtre et de la vérité.
Éclats de presse
"En mettant le sujet-voiture en scène, Aurelia Ivan brise cette familiarité acquise, et nous amène à voir ce qu’est vraiment « la bagnole » : un mythe social, une violence faite aux corps et à l’espace, le lieu d’un vertige dont nous sommes tous saisis." Unidivers
"Aurélia Ivan pose côte-à-côte les arts plastiques, le chant lyrique et la philosophie. L’artiste propose une réponse bien à elle, transversale et hybride, à travers un langage scénique déroutant, où la matière est au centre du propos." sceneweb