Révélée en Europe avec l’explosif Fuck Me, Marina Otero est l’une des figures de la scène alternative argentine. Depuis plusieurs années, elle développe une recherche basée sur sa propre vie dans des performances furieuses et exaltantes, qui poussent le corps dans ses retranchements les plus sensibles. Entre documentaire et fiction, elle expose à cœur ouvert des réalités intimes et sociétales.
Aspirée par la crise de la quarantaine, l'artiste commence à filmer et enregistrer tout ce qui lui arrive. Jusqu’au jour où elle s’effondre... Marina Otero décide d’en faire le cœur de son nouveau spectacle. Avec quatre danseuses atteintes de troubles mentaux et un sosie de Nijinski, la performeuse crée un tableau vivant sur la folie. Traversée d’ondes de choc, cette nouvelle création est un alliage fascinant entre poésie à fleur de peau et rugosité sauvage.
La presse en parle...
"Marina Otero, la danse sur un volcan d'émotions brutes." Le Monde
"Faisant se côtoyer Bach et Miley Cyrus, elle compose avec Kill Me, une œuvre totale et radicale, tantôt troublante, tantôt subversive, mais toujours percutante. Un spectacle sidérant." L'Œil d'Olivier
"Les interprètes forment une communauté solidaire. Ils exorcisent sur scène leur besoin d’être aimé, leur désir d’attention, d’occuper le devant de la scène, de prendre tout l’espace et de déborder des cadres établis. On participe avec joie à leur délire, auquel on s’identifie au passage." Sceneweb
"Ses mises en scènes ont out sauf un air de déjà-vu. Exit les scénographies léchées, Marina Otero est du genre brute de décoffrage, volontiers provocatrice, parlant crûment de sexualité et de violence, mais toujours avec une bonne dose d'humour." Télérama